Back & Forth et The Royal Standard

Exposition collective — 2016

Becky Peach, Joe Cotgrave, Madeline Hall, Gregory Herbert, James Harper,Becky Peach and Mark Simmonds

vue de l’exposition des artistes de Royal Standard, 2016, Nantes.

The Royal Standard, une exposition des artistes des ateliers de Liverpool invités par l’association Back & Forth

Beacky Beach explore les raisons fondamentales pour lesquelles la population apprécie l’art depuis si longtemps. Elle examine biologiquement et psychologiquement, ce qui nous fait apprécier l’esthétique ainsi que ce qui nous donne un sentiment de bien-être dans l’art.

Dans son travail, elle encourage les réponses émotionnelles en transformant le statut du visiteur passif en un participant actif d’une expérience artistique au sein d’une œuvre interactive.

Beacky Peach s’est intéressé aux jouets d’enfants pour imaginer ces différents jeux de rôles ou il faut utiliser des objets pour faire évoluer ses pièces. En tant qu’adultes nous pouvons toujours profiter des moments de jeux. Beacky Peach a pour objectif de générer des expériences sensorielles qui permettent aux visiteurs-participants de découvrir et explorer son travail. En créant des objets et en fabriquant des situations, l’artiste s’intéresse à la façon dont la conscience personnelle et collective se révèle à travers les processus artistique.

Le travail de Gregory Herbert observe la société contemporaine et scrute l’évolution d’une population interconnectée avec les réseaux sociaux, la télé-réalité ou encore les phénomènes de « buzz ». Il interroge ces changements en poussant son travail à la limite du stéréotype.

Il utilise l’humour pour critiquer nos habitudes contemporaines, dans une culture principalement dirigée par le pouvoir de l’image et l’idée d’une auto-promotion quotidienne.

Le travail de James Harper prend souvent la forme de dispositifs curatoriaux, où se pose la question de notre relation quotidienne à différentes structures et systèmes – à la fois physique et imaginaire ; architecturaux et sociologiques.

Les collectifs dirigés par des artistes, l’architecture d’intérieure et les espaces d’exposition sont les domaines de recherches spécifiques de l’artiste – curateur.

La démarche de Joe Cotgrave est de remettre en question les méthodes traditionnelles de la peinture.

Il interroge le discours pictural à travers différents types de médiums, en utilisant la matière, la couleur et la texture de manière très directe. En laissant des traces de ses interventions artistiques, Joe Cotgrave essaye de déstabiliser le visiteur en lui proposant une véritable expérience sculpturale. En s’inspirant du champ étendu de l’image il réalise des formes fortuites, des sculptures et des compositions au mur, produites à partir de matériaux de construction.

Le travail de Madeline Hall explore la phénoménologie de l’espace et sa matérialité à travers la création de collages contemporains, de sculptures et « d’objets dessinés » afin de créér des pièces qui sont à la fois évocatrices et fragiles.

Madeline Hall s’intéresse à la nature difficile et parfois problématique de notre environnement et de nos expériences vécues. Certains de ses travaux évoquent des paysages déconstruits par l’utilisation de fragments de matériaux de récupération. Elle s’approprie leur couleur, leur texture comme des mécanismes pour questionner la permanence et la perception.

Les formes et les liens incertains ont une place importante dans le travail de Madeline Hall, qui s’aventure dans des zones ambigües et indistinctes.

Mark Simmonds est graphiste. Ses axes de recherches sont en lien avec son intérêt pour les modèles culturels cachés dans les codes du design graphique. Il s’intéresse à sa large résonnance sociale et culturelle. Il joue avec le potentiel du design graphique et remet en question ses valeurs hiérarchiques, ses modes de diffusion, son contexte social, le savoir et la culture qu’il produit ainsi que le langage lui-même.

Exposition collective — 2016

Olivier Garraud, Romain Rambaud, Cat Fenwick, Olivier Magnier, Simon Thiou

vue de l’exposition Archipel, Simon Thiou, Romain Rambaud, Temple du goût, 2016, Nantes.

ARCHIPEL épisode 1

Archipel, est un cycle d’expositions mené sur l’année 2016 à Nantes, Rennes, Toulouse et Liverpool.

Cat Fenwick, Olivier Garraud, Olivier Magnier, Romain Rambaud et Simon Thiou dessinent, à travers ces quatre expériences de lieux, l’îlot principal de l’archipel Back & Forth.

Chaque identité artistique, dans une mouvance épisodique, s’adapte à l’espace et aux conditions de déplacement d’une exposition, en proposant un projet itinérant et modulable.

À travers un système « archipélique », les cinq artistes font les présentations. Les propositions de chacun évoluent vers une identité collective.

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Collectif d’artistes initié en 2013 à Nantes, Back & Forth fait la part belle aux échanges nationaux et internationaux, dans une volonté de questionner et encourager les enjeux de la mobilité et du déplacement dans la création contemporaine. L’association développe une dynamique de rencontres d’artistes et propose, expositions, projets in situ et moments de création partagés. À leur tour, les artistes invités accueillent Back & Forth pour une exposition dans leur ville d’origine. Un réseau ouvert et intercréatif se met en place. Les pratiques locales et étrangères se côtoient et se confrontent pour créer un dessein artistique commun et itinérant.